Ce groupe de 8 anciens éclaireuses et éclaireurs de l’Oratoire a participé à une action humanitaire dans un bidonville du Chili en juillet dernier. Ils nous donneront une présentation de leur voyage, avec photos, vidéos :
le dimanche 9 décembre à 16h au 4 rue de l’Oratoire.
Voir les premières photos ici :
Nous suivons depuis des dizaines d’années l’orphelinat de Topaza à Madagascar qui donne les meilleures chances possibles à une cinquantaine d’enfants qui seraient sans cela parmi les plus démunis des démunis. Un bon nombre de personnes parrainent un des enfants, assurant ainsi sa scolarisation et son entretien. L’entraide de l’Oratoire offre chaque année une participation pour la nourriture de ces enfants…
Depuis deux ans, nous étions très inquiets de l’état du bâtiment principal de cet orphelinat, menaçant de s’effondrer (n°785 et 789 de ce bulletin). Cet effondrement est survenu en juillet dernier. La situation de l’orphelinat est évidemment assez critique. La reconstruction de ce bâtiment nécessite 30.000 euros. Vous pouvez participer à cette reconstruction en envoyant un chèque à l’entraide de l’Oratoire, avec la mention « pour Topaza », l’intégralité sera bien évidemment envoyée pour la reconstruction. Un reçu fiscal vous permettant d’avoir un crédit d’impôt des 2/3 de votre don (au cas où vous auriez la chance de payer des impôts) vous sera envoyé en temps utile.
Quelques photos du chantier :
Topaza : ampleur des dégats
Topaza : déblai en cours
Topaza : les enfants
Pour la plupart d’entre nous, la vie étudiante est un temps privilégié qui nous permet d’apprendre dans le domaine que l’on a choisi, en gérant son emploi du temps que l’on agrémente de sorties culturelles, amicales et ludiques selon l’envie. Quant à Paris, elle est la ville préférée des étudiants de par le monde, selon l’agence internationale Quacquarelli Symonds. A priori, nous avons là une situation idéale. Toutefois, de nombreux étudiants ne connaissent pas ce vrai bonheur : ils ne sont ni suffisamment défavorisés pour prétendre à une bourse ou un logement géré par le Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires (le CROUS de Paris loge environ 3600 étudiants sur les quelques 320 000 étudiants inscrits dans l’académie de Paris), ni suffisamment fortunés pour n’avoir besoin d’aucune aide. A titre indicatif, les enquêtes menées auprès des étudiants montrent que 37% de leur budget mensuel est consacré au loyer, 23% à l’alimentation, 13% aux sorties, 7% à l’achat de vêtements, 6% au transport… avec de légères variations selon le niveau d’étude. Il apparaît que la dépense mensuelle moyenne pour le logement est de 460 euros (quand l’étudiant ne vit pas chez ses parents).
De fait, la moitié des étudiants ont une activité rémunérée, ce qui a une incidence directe sur le temps et la disponibilité d’esprit consacrés aux études voire sur la santé des personnes, en particulier quand cette activité est subie. D’ailleurs, l’observatoire national de la vie étudiante relève que le sentiment de « mal-être » des étudiants consiste essentiellement en une impression de fatigue, qui est à lier à la nervosité et des problèmes de sommeil, devant la tristesse et l’isolement.
Il ne s’agit pas de noircir le tableau à outrance et de décrire les études sous les traits de l’enfer. Il convient, néanmoins, d’être vigilant vis-à-vis de la population étudiante qui est particulièrement exposée à la précarité, en particulier lorsqu’il y a eu un déracinement loin de l’ancrage familial, lorsque les conditions économiques sont justes suffisantes (a fortiori lorsqu’elles sont insuffisantes) et que l’orientation n’est pas le premier choix qu’avait fait la personne. Les conditions peuvent être rapidement réunies pour engendrer des situations où l’étudiant sera en situation d’échec non seulement sur le plan universitaire, mais aussi humain. Cette vigilance est une véritable entraide que nous pouvons apporter par des secours quand c’est nécessaire, par une présence qui offre les points d’accroche affectifs utiles pour éviter les décrochages. Une vigilance pour que les études soient effectivement un temps privilégié pour tous.
James Woody