Trois signes nous sont donnés. Le salut que Dieu nous donne en Christ n’est donc pas une vague promesse mais une réalité que l’on peut déjà percevoir, expérimenter.
"Vous trouverez" : c'est le premier signe. Ce signe, c'est que nous sommes capables de trouver la source de ce salut, de la trouver comme on trouve un bébé. Ne désespérons pas s'il y a des choses qui ne vont pas, s'il y a de la maladie, de la souffrance, de l'égoïsme. Dieu nous permet de découvrir qu’il y a aussi dans le monde un salut qu’il nous a donné. Regardons bien, regardons en profondeur et nous verrons qu’il y a dans le monde, qu’il y a en chacun, quelque chose d'unique et de merveilleux comme un petit bébé. Certes, un bébé n’est pas encore capable de grand chose, mais il évoluera. Et donc, même s’il ne restait dans le monde, même si nous n’avions nous-mêmes qu’une toute petite étincelle de foi, une toute petite capacité à aimer, un tout petit début de confiance en Dieu, ou un frémissement d’espérance… tout peut changer à partir de cette toute petite vie. Le bébé Jésus n’était pas grand chose non plus comparé à la souffrance des peuples et à la puissance de l’administration romaine.
Le deuxième signe, c’est que ce bébé est emmailloté. Dieu veille sur nous. Personne n’est indigne de vivre, ni d’être heureux. Personne n’est abandonné. Et à sa suite, nous pouvons soigner la moindre étincelle de cette vie divine.
Le dernier signe est comme un mode d’emploi : le salut de Dieu est comme posé dans une mangeoire. Le salut de Dieu est comme du pain qui nous est donné pour que nous en nourrissions notre être. Chaque parcelle de bonté et de beauté peut devenir une nourriture, si elle est reconnue, soignée, et intégrée dans notre être par la louange.
Marc Pernot