Extrait de la règle des diaconesses de Reuilly
Si le travail
ne nous menait inlassablement
D'un amour à un autre Amour
S'il ne servait que la finitude
De ce monde,
S'il provoquait nos vanités et nos ambitions,
S'il se vidait de compassion et de paix,
S'il ne grandissait ceux que nous servons,
Si nos compétences devenaient
Prétexte à domination,
S'il n'était le geste de Dieu
Pour sa création,
S'il s'imposait comme un tyran
Pour étouffer nos âmes,
Nous perdrions nos jours.
Mais
Si notre prière y gagne en vérité,
Si toute la lumière d'une Présence,
Toute la joie d'une prédilection,
Toute la ténacité d'une espérance s'y gravent
comme un sceau,
S'il se mue en rencontre de Dieu,
Si comme un chant victorieux
Il allège les peines,
S'il nous ouvre à l'invisible
Partout présent
Et nous délivre de nous-mêmes,
Si la louange -OEuvre des oeuvres
Jaillit en nous tel un torrent
Nous aurons appris
L'humanité du Christ.
Le monde de l'épreuve
N'aura pas encore cessé
Mais l'éternité de l'amour
Aura commencé.
Communauté des Diaconesses
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