L’Evangile de Pâques selon l’apôtre Paul
(Actes 14 ; 1 Corinthiens 15)
(écouter l'enregistrement - culte entier - voir la vidéo ci-dessous)
Culte du jour de Pâques 2016 à l'Oratoire du Louvre
prédication à deux voix par les pasteurs James Woody & Marc Pernot
Sur cette page :
- À quoi bon ressusciter ? (Actes des apôtres 14) par Marc Pernot
- Pâques, l’éveil de la vie en plénitude (1 Corinthiens 15:12-19 ; 35-36 ; 42-44 ; 50) par James Woody
Voir la vidéo ci-dessous
1. À quoi bon ressusciter ?
(Actes des apôtres 14)
prédication du pasteur Marc Pernot
En voyant Paul et Barnabas, les Lycaoniens croient vivre un remake des métamorphoses d’Ovide, avec Zeus et Hermès détruisant une ville qui les a mal
reçus, mais récompensant Philémon et Baucis pour leur accueil. Paul aurait pu en profiter mais cette méprise ruine l’essence même de l’Évangile du Christ
qu’il veut leur apporter. Je pense sincèrement que c’est la même problème avec ce que certaines relectures de la vie de Jésus lui font subir, le
transformant en Dieu ou en demi Dieu, le réduisant à un autre Dionysos, Esculape, Mithra, Zeus ou Mercure... cherchant ensuite à lui offrir des prières,
des cultes et des sacrifices dans le but d’être protégé des aléas de la vie sur terre ou pour avoir la vie future.
L’Évangile que l’apôtre Paul transmet par ses paroles et par ses actes est aux antipodes de ce type de relations au divin. Voilà ce qui le fait vivre et ce
qui peut les faire vivre aussi, dit Paul aux Lycaoniens : ces légendes et ces rites ne vous apportent rien, leur dit-il, car Dieu est vivant et source de
vie, gratuitement, par sa simple bonté (14:3). Depuis toujours, explique-t-il encore, Dieu laisse pleine liberté à chacun de suivre chacun sa
propre voie, choisissant de nous sauver en se révélant en permanence comme faisant le bien, en nourrissant notre être et en le comblant de bonheur (14:15-17). C’est ce que Paul retient ici de l’Évangile, car c’est ce qui le fait vivre. C’est ce qui l’a ressuscité. Déjà ressuscité.
« Nous avons été ressuscités », c’est ce que dit Paul bien souvent, nous sommes d’une certaine façon mort avec Christ et ressuscité avec lui
par la puissance de Dieu (Col. 2:12, 3:1, Éph. 2:6, Rom. 6:4, 7:4...). La « résurrection » du Christ n’est donc pas
quelque chose d’abstrait pour Paul, ce n’est pas un épisode des métamorphoses d’Ovide ou un rêve fantastique. La résurrection est quelque chose qu’il a
lui-même vécu et qui le fait vivre aujourd’hui, alors qu’il leur parle. Il est encore l’homme qu’il était avant et pourtant quelque chose de cet ancien
Paul est mort quand il a été saisi (Actes 9), quand il est tombé à terre, il s’est relevé, il a été ressuscité voyant les choses autrement,
vivant autrement ce qu’il est.
Mais c’est encore bien lui, avec sa personnalité. Avant comme après, Paul est une sorte d’aventurier, de Lawrence d’Arabie. Déjà avant, il courait partout
pour lutter contre ceux qu’il pensait pervertir la foi et la religion, les chrétiens. Il était tellement persuadé de savoir qui était Dieu et ce qu’il
fallait penser et faire pour lui plaire... Dans un sens, Paul se prenait ainsi pour Zeus. Et il mettait toute son énergie d’aventurier, toute son érudition
de philosophe grec et de théologien juif pour faire arrêter et lapider ces hérétiques (Actes 8).
Après sa résurrection, Paul garde cette personnalité. Il continue à courir partout et affronter tous les dangers, il continue à faire preuve de ses
qualités de théologien et de philosophe, il continue à vouloir bien faire. Mais en le voyant parler et vivre, on reconnaît aussi quelque chose de
Jésus-Christ. Comme lui, Paul s’entoure d’amis et il passe de ville en ville, esquivant les méchants pour mieux repasser ensuite, parfois maltraité et
parfois arrivant à toucher une foule. Comme Jésus, Paul annonce l’Évangile de la grâce de Dieu, appelant à se tourner librement vers Dieu. Paul et Jésus
sont proches jusqu’à cette façon de sauver un paralysé d’un regard et d’une parole du genre « Lève toi et marche », et l’envoyant poursuivre son propre
chemin librement. « Va en paix » (Lu 7:50; 8:48)
Le Paul ressuscité est le même Paul qu’avant, avec la même personnalité. Fort heureusement. Mais ses qualités ne sont pas tournées de la même façon.
Maintenant, ses qualités sont vivantes, elles sont souples, s’adaptant aux circonstances et aux personnes. Elles sont tournées vers la vie. Au lieu de
faire mourir, de laisser mourir ou d’opprimer, maintenant, Paul se donne de la peine pour rejoindre les gens, pour les faire vivre. Avant il cherchait à
enfermer les autres dans sa propre façon de voir la vérité de Dieu, maintenant il les libère en affirmant que Dieu aime chacun et le laisse libre d’avancer
dans sa propre voie, Dieu faisant tout pour nourrir leur être et les rendre heureux, épanouis (14:17).
C’est la première caractéristique d’une personne ressuscitée. Littéralement, dans le grec des évangiles, être ressuscité est être éveillé ou mis debout.
Nous voyons en Paul qu’effectivement, sa personne, avec ses traits de caractère, ses goûts et qualités sont éveillés et tournés vers le haut, vivants et
vivifiants.
Cette mobilisation des qualités personnelles de chacun se voit de la même façon dans un Saint Augustin, simple professeur de rhétorique devenu formidable
théologien, ou dans un François d’Assise qui était un jeune bourgeois passant son temps à faire la fête avec ses copains et qui devient un grand saint
sauvant la chrétienté avec ses amis par une désarmante simplicité. Un Luther, aussi, est changé, du moine inquiet de son propre salut au réformateur
rendant l’Évangile au peuple... bien d’autres personnes ont été ainsi transformées, connues et anonymes. Anonyme comme cet homme paralysé qui entend ce que
Paul dit sur Dieu. Déjà quelque chose frémit alors en lui comme un début « de foi pour être sauvé », un début de : et si c’était moi aussi que Dieu
aime et met debout, ressuscite ? Un regard de Paul, puis une parole plus personnelle « Lève-toi, ressuscite-toi toi-même, sur tes propres pieds »,
il en avait la force et il n’osait pas, il avait des pieds et il le savait sans le savoir. Lui qui n’avait jamais marché, il apprendra même à marcher sans
que l’apôtre Paul ne lui dise de marcher ! C’est la seconde caractéristique de l’homme ou de la femme ressuscité : il est ressuscitant. La vie rayonne en
lui et autour de lui. Cela nous dit le trésor de résurrection encore à vivre. Toutes ces qualités que nous avons et qui sont mal utilisées, comme pour le
premier Paul. Tant de qualité et de vitalité que nous avons et que nous n’avons pas encore découvertes ou pas mobilisées comme cet homme. Il ne nous manque
peut-être qu’un mot de théologie pour nous encourager, et un regard personnel de respect pour cette famine qui nous fait mourir, celle de notre cœur qui a
faim de vie et de bonheur mais ne sait comment s’y prendre.
Une autre caractéristique, que l’on reconnaît ici dans ces deux hommes ressuscités, Paul et l’homme du bord du chemin, c’est la capacité à guérir et à
avancer malgré le mal qui nous arrive. Paul est guéri de ce qui enchaînait le premier Paul, il guérit de sa peur pour avancer d’Antioche à Iconium puis
d’Iconium à Lystre alors que la situation s’empire à chaque fois, chassé, puis menacé d’être maltraité, et enfin carrément lapidé. Mais là encore, il
ressuscite, dans un certain sens, il est remis sur pieds par quelques amis et que croyez-vous qu’il fait ? Il retourne dans cette ville où il vient d’être
lapidé pour poursuivre le travail inachevé, puis il retourne à Iconium puis à Antioche. Ça s’appelle être debout et marcher ! Ah quelle force, quelle
vitalité ont les ressuscités. D’accord, Paul a toujours été un costaud, mais pas l’homme qui était sur le bord du chemin et qui lui aussi reçoit la force
de vivre et de marcher malgré tout. Paul lui-même est stupéfait par ses propres capacités d’homme ressuscité, y voyant infiniment plus que ses propres
forces, un signe de la puissance de Dieu (14:3). Et c’est un signe pour nous.
Heureuse résurrection à vous.
2.
Pâques, l’éveil de la vie en plénitude
(1 Corinthiens 15:12-19 ; 35-36 ; 42-44 ; 50)
prédication du pasteur James Woody
Chers frères et sœurs, l’apôtre Paul était manifestement confrontés à des personnes qui remettaient en cause la résurrection en général et donc la
résurrection du Christ en particulier. Dans ce passage de sa lettre aux Corinthiens, l’apôtre Paul insiste sur le fait que la foi se fonde sur la
résurrection, ce qui signifie que celui qui remet en cause la résurrection fait voler sa foi en éclat, que sa foi ne vaut plus rien du tout. Il y a là un
avertissement sévère de l’apôtre, probablement pour mettre fin à quelques dérives qui avaient cours dans l’Eglise. C’est donc à partir de ce contexte
polémique que nous apprenons ce qu’est la résurrection.
La résurrection n’est pas une résurrection
Le premier point à noter –je le dirai de manière polémique- est que la résurrection dont parle l’apôtre Paul n’est pas une résurrection. C’est un abus de
langage de parler de résurrection, nous passons notre temps à le répéter et il faut le dire encore une fois le jour de Pâques. Le verbe grec dont il est
question est egeirô qui veut dire éveiller, lever. C’est un verbe qui ne contient pas le préfixe « re- » que l’on entend dans ressusciter et qui
évoque le recommencement, la répétition, la restauration… autant de « re- » qui font penser à un retour en arrière. Il n’y a rien de plus contraire à
l’esprit biblique que l’idée d’un retour possible en arrière, ou la possibilité de remonter le temps, de refaire l’histoire, de repartir à zéro. La
résurrection dont parle Paul n’est pas une réanimation, ni une réparation de blessures, ni un retour à avant la mort. Le verbe egeirô qui veut dire
« éveiller » correspond à une poursuite de l’histoire, à une poursuite de la vie, d’une autre manière.
Paul le dit sans détour, à celui qui demande avec quel corps les morts reviennent : c’est insensé de s’interroger de la sorte. Après la mort, il ne peut
plus être question que d’un corps spirituel. Ce qui, pour en revenir au Christ, signifie qu’il n’est pas demandé de croire que le cadavre de Jésus s’est
relevé, que le battement de son cœur est reparti, que la chair a retrouvé sa santé et que le sang a repris son mouvement . La résurrection n’est pas à
comprendre comme un recommencement, mais comme un éveil, un éveil à l’incorruptibilité, pour reprendre le terme de l’apôtre Paul. Il est question de
changement de qualité d’être. C’est une autre qualité de présence au quotidien qui est en jeu.
L’éveil de notre être spirituel
Selon Paul, prêcher ce qu’on appelle la résurrection, c’est prêcher l’éveil de l’être spirituel. Cela veut dire que nous ne sommes plus seulement des
individus qui doivent se nourrir, se vêtir et faire tout un tas de choses strictement matérielles… Paul dit que nous ne devons pas fonder notre espérance
seulement dans une vie marquée par la matérialité, ce qui ferait de nous les êtres les plus malheureux qui soient. Une dimension bien plus importante de
notre vie peut être éveillée. Outre la dimension charnelle, physique, notre vie peut être l’occasion d’être animé par des émotions, par des désirs, par des
élans qui ne sont pas seulement ceux de l’instinct de survie. Cet éveil dont parle l’apôtre Paul est une libération par rapport aux contingences
matérielles qui sont, si souvent, les seuls guides dans notre vie quotidienne. C’est ce que diront, quelques siècles plus tard, les transcendentalistes
américains. Selon les mots de Raphaël Picon, « ils souhaitent s’affranchir des modes de pensées, se libérer des conventions du passé et faire éclater leur
créativité ; ils désirent aussi cultiver leur être, leur vérité intérieure qu’ils estiment transcendée par une énergie divine (Emerson, p. 119) ».
L’éveil dont il est question est une manière de transcender la banalité, de sortir de la médiocrité, de ne pas se contenter de suivre le mouvement, mais
d’aller son propre chemin, sa propre voie. Il est question de dire oui à sa propre vocation, sans se conformer à ce que vivent nos voisins, sans caler
notre rythme sur celui de nos rivaux, sans chercher à s’aligner sur nos ennemis. Cet éveil du corps spirituel, c’est notre libération personnelle. Ce n’est
plus la soumission à des déterminismes de départ, à des blessures anciennes ou encore à des institutions qui diraient ce qui est bien pour nous, qui nous
tient lieu de cap.
Pour l’apôtre Paul, la résurrection du Christ n’est pas un fait physique. La chair et le sang ne sont pas concernés par cet éveil. La résurrection du
Christ signifie que Jésus est apparu aux disciples, puis aux apôtres en enfin à Paul, comme la manière d’être humain la plus accomplie qui soit. La
résurrection du Christ signifie que Jésus, même après sa mort ignominieuse, est apparu comme celui qui était le plus à même de nous révéler ce qu’est une
vie profondément humaine. Ce qu’il a dit, ce qu’il a montré, ce qu’il a fait, il ne pourra plus le dire, le montrer ou le faire, maintenant qu’il est mort.
Mais ce qu’il a dit, ce qu’il a montré, ce qu’il a fait, est inaltérable, incorruptible pour reprendre une fois de plus le terme de l’apôtre. C’est ce que
Paul Ricœur appelait des grains d’éternité, ce qui a valeur d’absolu, ce qui a un caractère universel, ce qui ne disparaît pas en l’absence physique de
celui qui l’a accompli.
Certes, notre foi serait bien vaine si elle se coupait de cet éveil de la vie spirituelle, si elle se cantonnait au à la seule dimension physique, si elle
ignorait tout de la puissance des relations humaines, de la puissance de la communion autour d’idéaux. Notre foi serait comme nulle si nous nous en tenions
aux seules occupations matérielles, si nous n’éprouvions aucun plaisir à donner du sens à ce que nous vivons. Notre foi serait bien peu de choses si nous
n’éprouvions aucune joie à réaliser l’espérance à laquelle nous éveille la Bible – la Bible qui nous invite à vivre de la manière la plus libre qui soit en
nous investissant à fond dans tout ce qui fait qu’un être humain n’est pas simplement un corps de chair et de sang.
Amen
Vous pouvez réagir sur cet article du blog de l'Oratoire,
faites profiter les autres de vos propres réflexions…
|
Pasteur dans la chaire de
l'Oratoire du Louvre
© France2
Lecture de la Bible
Actes 14
Arrivés à Iconium, Paul et Barnabas entrèrent dans la synagogue des Juifs et parlèrent de telle manière qu'une grande multitude de Juifs et de Grecs eurent
la foi. 2 Mais les Juifs non convaincus excitèrent les païens et les rendirent mauvais contre les frères. 3 Ils restèrent assez
longtemps à Iconium ; ils parlaient franchement sur le Seigneur en rendant témoignage sur la parole de sa grâce qui leur donnait que des signes et des
prodiges se produisaient par leurs mains. 4 La foule de la ville se divisa : les uns étaient avec les Juifs non convaincus, les autres avec les
apôtres. 5 Et comme les païens et les Juifs, avec leurs chefs, se mettaient en mouvement pour les maltraiter et les lapider, 6 Paul
et Barnabas décidèrent de se réfugier dans les villes de la Lycaonie, à Lystre, Derbé, et dans les environs. 7 Ils y annoncèrent l'Évangile.
8 A Lystre, se tenait assis un homme handicapé des pieds, infirme de naissance, et qui n'avait jamais marché. 9 Alors qu’il l’écoutait parler,
Paul fixa son regard sur lui et voyant qu'il avait la foi pour être sauvé, 10 dit d'une voix forte : Lève-toi sur tes pieds, tout droit. D'un
bond, il le fit et se mit à marcher. 11 Les foules voyant ce que Paul avait fait élevèrent la voix et dirent en langue lycaonienne : Les dieux
sous forme humaine sont descendus vers nous. 12 Ils appelaient Barnabas : Zeus, et Paul : Hermès parce que c'était lui qui portait la parole. 13 Le prêtre du Zeus qui est devant la ville, amena des taureaux et des guirlandes vers les portes et voulait, de même que les foules, offrir un
sacrifice. 14 Les apôtres Barnabas et Paul l'apprirent, déchirèrent leurs vêtements et se précipitèrent au milieu de la foule, en criant : 15 Hommes, pourquoi faites-vous cela ? Nous avons des sentiments comme vous, nous sommes humains comme vous, et nous vous annonçons une bonne
nouvelle : vous pouvez vous détourner de ces choses vaines et vous tourner vers le Dieu vivant qui a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s'y
trouve. 16 Dans les générations passées, il a laissé toutes les nations suivre leurs propres voies. 17 Cependant, il n’a pas cessé de
rendre témoignage de ce qu'il est en faisant le bien, en vous donnant du ciel les pluies et les saisons fertiles, vous comblant de nourriture et de
bonheur. 18 C’est de justesse que Paul et Barnabas arrivèrent ainsi à empêcher les foules de leur offrir un sacrifice.
19 Survinrent alors d'Antioche et d'Iconium des Juifs qui gagnèrent les foules, lapidèrent Paul et le traînèrent hors de la ville, pensant qu'il était mort. 20 Mais les disciples l'entourèrent ; il se leva et entra dans la ville. Le lendemain, il sortit pour Derbé avec Barnabas. 21 Après
avoir évangélisé cette ville et fait un assez grand nombre de disciples, ils retournèrent à Lystre, à Iconium et à Antioche ; 22 ils
affermissaient l'âme des disciples, les exhortaient à demeurer dans la foi, et disaient : C'est à travers beaucoup de problèmes qu'il nous faut entrer dans
le royaume de Dieu.
1 Corinthiens 15:12-19 ; 35-36 ; 42-44 ; 50
12 Or, si l'on prêche que Christ est ressuscité d'entre les morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu'il n'y a pas de résurrection des morts ? 13 S'il n'y a pas de résurrection des morts, Christ non plus n'est pas ressuscité. 14 Et si Christ n'est pas
ressuscité, alors notre prédication est vaine, et votre foi aussi est vaine. 15Il se trouve même que nous sommes de faux témoins à
l'égard de Dieu, puisque nous avons témoigné contre Dieu qu'il a ressuscité le Christ, tandis qu'il ne l'aurait pas ressuscité, si les morts ne
ressuscitent pas. 16 Car si les morts ne ressuscitent pas, Christ non plus n'est pas ressuscité. 17 Et si Christ n'est
pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés 18 et ceux qui sont morts en Christ sont perdus. 19 Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.
...
35 Mais quelqu'un dira : Comment les morts ressuscitent-ils, et avec quel corps reviennent-ils ? 36 Insensé ! ce que tu sèmes ne reprend pas
vie, s'il ne meurt. ...
42 Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Semé corruptible, on ressuscite incorruptible. 43 Semé méprisable, on ressuscite glorieux.
Semé plein de faiblesse, on ressuscite plein de force. 44 Semé corps naturel, on ressuscite corps spirituel. S'il y a un corps naturel,
il y a aussi un corps spirituel. 45 C'est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint un être vivant. Le dernier Adam
est devenu un esprit vivifiant.
...
50 Ce que je dis, frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité.
(Cf. Traduction Colombe) |
|