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Bulletins de l'Oratoire > N°785
de décembre 2010
La situation actuelle de Topaza
L’orphelinat de Topaza, à Tananarive est situé au sommet d’une colline. La maison est entourée par un terrain en pente en partie soutenu par un mur. En janvier 2010, d’importantes pluies ont provoqué un glissement de terrain entraînant un écroulement partiel du bâtiment principal qui a dû être évacué par les enfants. Pour éviter que le bâtiment ne s’écroule, des travaux ont été entrepris par l’entreprise du père Pedro. Une partie du bâtiment a été démolie, et le mur de soutènement du terrain consolidé. La directrice a installé les enfants dans les salles annexes qui ont été construite en 2000-2001 avec l’aide de l’Entraide de l’Oratoire. Il s’agit d’une grande salle de classe équipée de mobilier scolaire et d’une partie bibliothèque. L’autre grande pièce carrelée servant de salle à manger le dimanche après le culte et de salle de télévision pour les plus grands et le personnel.
Cette catastrophe, venue s’ajouter aux effets de la crise engendrée par les difficultés politiques que traverse le pays, ne nous a pas empêchés de faire partir les enfants pendant les grandes vacances comme les années précédentes.
Depuis la rentrée scolaire d’octobre, la directrice a dû réorganiser la vie des grands enfants en les inscrivant dans des internats de Tananarive tandis que les petits vont dans des écoles maternelles. Ces enfants reviennent à l’orphelinat le week-end ainsi que pendant les vacances scolaires.
En ce qui concerne l’avenir, la FJKM, l’Eglise protestante de Madagascar, propriétaire de l’orphelinat, n’a pas pu trouver, parmi ses partenaires habituels d’investisseurs pouvant assurer la reconstruction. Claudine Roditi s’est mise en rapport avec différentes entreprises de Tananarive, dont celle du père Pedro, pour faire établir des devis. Ceux-ci s’élèvent à environ 400 000 €.
La réorganisation de la scolarité des enfants a entraîné une augmentation des frais que le prix de journée financé par les parrainages ne suffit pas à couvrir. Il faut savoir que les écoles malgaches ont adopté un mode de vie anglo-saxon, et les enfants doivent avoir un uniforme scolaire. Quant aux petits qui vont en maternelle, il faut les équiper de tabliers, de sacs de classe et leur assurer un certain nombre de fournitures.
Pour faire face à ces nouvelles dépenses, nous recherchons 30 personnes acceptant de verser 60 € par semestre, soit 10 € par mois.
Les contributions devront être libellées au nom de : « Soutien à Topaza » et adressées à Claudine Roditi, 79 rue Vieille du Temple 75003 Paris.
Elles donneront lieu à l’établissement d’un CERFA établi par l’Entraide, permettant la déduction fiscale habituelle en fin d’année.
Claudine Roditi et François Lerch
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