Ton départ est semblable à la nuit qui tombe.
Au-delà de l’horizon,
j’y chercherai l’or du couchant,
le bleu insoupçonné de la nuit,
l’évanescence de l’eau
qui coule entre nos doigts
et l’espérance du soleil qui surgit au matin.
Sur les routes du quotidien,
je chercherai le nom de celui que tu portes en toi,
j’écouterai sa voix jusqu’aux plus profonds des silences.
Je poserai mon regard sur la mer,
le ciel et les étoiles qui seront siennes au même instant.
La lune, le soleil, l’air et le ciel me rappelleront
que l’immensité de l’univers nous retient dans ses bras.
Ainsi, le temps passera sur nos visages
tandis qu’il ne passera pas sur terre.
La main du Seigneur t’apportera ce que la vie nous enseigne :
la tendresse de Dieu est sans fin dans l’univers.
C’est pour cela qu’avec toute la tendresse du monde,
nous refonderons l’infini.