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Feuille Rose N °782
de mars 2010
sommaire

Histoire du christianisme social

 

Qui étaient les pionniers de ce mouvement ?

Le pasteur Tommy Fallot (1844-1904) peut être présenté comme le fondateur du christianisme social. Il donne en 1878 dans son église de la Chapelle du Nord à Paris onze prédications sur le Notre Père qui marquent l'apparition, pour le protestantisme français, du christianisme social. On trouve là déjà les grands thèmes du mouvement : le combat pour la réalisation du Royaume de Dieu, l'importance d'une réflexion théologique consacrée aux questions sociales, la volonté d'une lutte contre les injustices, l'influence et le retentissement du milieu social sur l'univers religieux. Il sera président de l'Association protestante pour l'étude pratique des questions sociales, association qui deviendra en 1888 le mouvement du Christianisme social.

À la suite de Tommy Fallot et dans sa foulée, on reconnaîtra trois pionniers du mouvement. Tout d'abord, l'économiste Charles Gide (1847-1932). Il est un représentant et un témoin du Christianisme social pendant une cinquantaine d'années. Il sera le vice-président (1888) puis le président (1922) du mouvement. Ensuite, le pasteur Wilfred Monod (1867-1943) (père de Théodore) dont la vie et l'œuvre sont entièrement dominées par la réalité du Royaume de Dieu auquel il a consacré, entre autres, sa thèse de doctorat. Il est le fondateur de La Clairière, centre social dans le quartier des Halles à Paris. W. Monod a été pasteur à Condé-sur-Noireau, Rouen et à Paris (Oratoire), professeur de théologie pratique à la Faculté de théologie protestante de Paris (1909-1937). Et, enfin, le pasteur Elie Gounelle (1865-1950). Paul Ricœur sera pendant plusieurs années le président du mouvement à partir de 1957. Comme l'a été le pasteur de l'Oratoire Pierre Ducros.

La revue du Christianisme social, aux intitulés divers à travers son histoire (dernier en date : Autres Temps), a été fondée en 1887 par le pasteur Gédéon Chastand ; elle a cessé de paraître en 2004.

L'appellation " christianisme " social, et non pas " protestantisme " social s'inscrit dès l'origine dans une perspective œcuménique et souligne l'idée selon laquelle si les dogmes et les rites séparent les chrétiens, les actions d'ordre social peuvent et doivent les rassembler par-delà les divisions doctrinales et liturgiques. C'est dans cette perspective qu'il faut comprendre la Conférence œcuménique (Stockholm 1925) et son mouvement " Vie et Action ".

Le mouvement du Christianisme social est aujourd'hui en panne. Pour quelles raisons ? Elles sont difficiles à cerner : crise de confiance envers la politique, le politique et les politiques ? Impression que le Christianisme social est une réalité dépassée au profit d'actions et d'engagements propres à l'humanitaire, retour et recomposition d'un religieux essentiellement spirituel ? On peut aussi suggérer que si le mouvement est en panne, un christianisme social en tant que tel ne l'est pas. N'est-il pas vivant et à l'œuvre à travers l'existence des Centres d'Action Sociale (CASP, Paris et Montpellier), celle de la Cimade, de la MIRP (Service protestant du monde professionnel), des diaconats, souvent très importants, de nos paroisses, sans oublier la Fédération de l'Entraide protestante regroupant 350 associations et fondations en France, représentant 600 établissements et services ?

 

Laurent Gagnebin

 

 

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