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Feuille Rose N°779
de juin 2009
sommaire

Réflexion sur le travail du Dimanche

 

Un paroissien répond à Alphonse N'Goma sur le travail dominical. Vous pouvez réagir et envoyer vos contributions, sur ce sujet ou sur un autre, au secrétariat au 4 rue de l'Oratoire 75001 Paris ou par mail à accueil@oratoiredulouvre.fr

 

Je me souviens d'avoir eu à me prononcer par vote en Suisse au sujet d'une loi qui allait autoriser certains commerces à ouvrir le dimanche. J'avais alors pris une position religieuse et raisonnablement conservatrice en votant contre ce projet de loi.

Il y avait à mon sens suffisamment de commerces ouverts pendant la semaine pour ne pas se priver d'un moment d'accalmie qui commence le vendredi soir avec le Shabbat juif, continue pendant le samedi et se prolonge le dimanche, pendant la journée de culte des chrétiens.

Si le Shabbat est assez bien observé par les juifs, y compris par les non pratiquants, il n'engendre pas autant de silence dans nos villes occidentales que la journée du dimanche. Elle possède encore aujourd'hui une puissance particulière due notamment à la fermeture des commerces.

À y regarder de plus près, l'enjeu de vouer une journée au Seigneur et en particulier la journée du dimanche, (septième jour de la semaine et légendaire journée pendant laquelle Dieu se reposa après avoir créé le monde selon la Genèse) ne se limite peut-être pas à la condition que les magasins soient fermés.

Une ambiance de recueillement semble s'ajouter au silence. Ne sent-on pas monter des communautés diverses, chrétiennes ou non, religieuses ou non, une force invisible, née de leurs prières et de leurs méditations ?

N'a-t-on pas senti dans notre propre cœur une disposition particulière ce jour là, une certaine disponibilité que les sons de cloches au loin seraient venues réveiller ?

Le profond silence ne serait donc pas dû qu'au repos ? Mais peut-être dû au fait que nous nous recentrons davantage sur notre respiration, lentement, sans urgence, jusqu'à apprécier le moment présent, ce moment où, quelle que soit notre confession ou nos convictions, nous pouvons nous relier à nous mêmes par la prière et par le chant.

Pour les protestants, le dimanche sera le moment idéal pour prier le Seigneur, pour prier Jésus, pour les louer en chantant. Les catholiques y chanteront la Vierge Marie, les bouddhistes invoqueront Bouddha. L'important sera de se recueillir. L'important sera de prier.

La prière est alors le grand lien qui nous tient libre dans l'instant, libre de décider de notre vie, libre de décider ou non d'être heureux.

Aujourd'hui, on nous répète que notre société traverse une grave crise. Les plus touchés sont ceux à qui l'on ne laisse pas le choix. S'ils veulent vivre, il leur faut travailler. Ceux qui souffrent de la baisse du pouvoir d'achat se demandent s'ils ne vont pas travailler le dimanche. Aucun économiste n'a de réponse absolue face à la conjoncture. Chacun essayera de tirer son épingle du jeu quand il ne s'agira pas d'éviter tout simplement la faillite.

Tout ce que l'on peut dire en voyant les premières conséquences de la crise boursière, c'est que la solidarité ne s'est pas beaucoup manifestée. Le partage est resté le même, voire s'est atténué.

Si personne n'a la réponse à tant de questions, si le monde n'a pas de véritable guide qui pourrait ouvrir la voie de la confiance, du partage, et qui pourrait redonner l'envie d'être heureux, une poignée d'entre nous peut cependant se souvenir qu'il reste la force de la prière.

Il nous reste à nous recueillir le dimanche et à prier pour tous ceux qui souffrent plus que nous, tous ceux qui sont plus perdus que nous, tous ceux qui sont plus seuls que nous.

Et si chacun d'entre nous se recueille, prie et chante à la gloire du Seigneur, il y a peu de chance pour qu'il ne nous entende pas. Si il ne nous entend pas, c'est que nous ne sommes pas assez recueillis. Alors il faut continuer de prier, de chanter et de méditer chaque dimanche.

Le dimanche où il nous entend, ce sera vraiment la journée du Seigneur.

Travis Bürki

 

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couverture de la "feuille rose"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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