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Anciennes Prédications >Wilfred Monod, "Monte plus haut !"

La prédication

(I Corinthiens 14/19)

 

pasteur Wilfred Monod
Oratoire du Louvre, 1930

« Dans l'Eglise, j'aimerais mieux dire cinq paroles avec mon intelligence,
que dix mille en état d'extase. »
I Corinthiens-4/19

Sermon prêché à l'Oratoire du Louvre par le pasteur Wilfred Monod

 

LA PRÉDICATION

.

Voilà bien l'apôtre Paul, ce type accompli de l'évangéliste. A Corinthe, l'effervescence religieuse des premiers chrétiens se manifestait, souvent, au sein des assemblées cultuelles, par des effusions mystiques, des balbutiements, des chants, des cris, par un torrent de syllabes incohérentes. Saint Paul était de ceux que ce tourbillon mystérieux saisissait en. public ; il excellait clans ces épanchements sacrés, clans ces monologues énigmatiques. Mais il déclarait, avec son génial et divin bon sens, que dix mille paroles de ce genre ne valaient pas cinq paroles intelligibles à tous.

Dans cette affirmation éclate l'originalité sublime des prophètes hébreux, ces hardis précurseurs qui, en pleine antiquité païenne, remontant le flot d'une tradition vieille comme le genre humain, annoncèrent aux sacrificateurs irrités, aux adorateurs consternés, que la dévotion agréable à l'Eternel devait se manifester, désormais, non en victimes éventrées, mais en paroles réfléchies. Par là, les voyants d'Israël déplaçaient, dans un culte immémorial, le centre de gravité dorénavant, le pivot de la religion ne serait plus le geste rituel des mains, mais la prière intime de l'âme. Nous savons bien ces choses, nous autres protestants ; nous avons poussé à l'extrême, parfois, la réaction contre les symboles et les sacrements ; nous attribuons à la prédication une place tellement prépondérante, qu'on entend des propos de ce genre :« Aller au sermon... Sortir d'un sermon ... »

Certes, il serait injuste et ridicule de déprécier l'influence morale ou religieuse exercée par la parole publique dans les Eglises de la Réforme ; mais il est permis d'examiner dans quelle mesure la prédication conserve, aujourd'hui, l'immense rayonnement spirituel qui fit sa gloire. Voilà plus de vingt années que deux de vos pasteurs occupent cette chaire ; n'est-il point naturel que nous recherchions ensemble, pour le bien des âmes, quelle signification essentielle représente l'effort persévérant pour annoncer l'Evangile ?

Dans notre passage, Paul affirme qu'il met au premier plan le souci d'enseigner. « J'aime mieux cinq paroles prononcées pour l'instruction du prochain, que dix mille paroles incompréhensibles à l'Assemblée. » La suprême ambition du prédicateur chrétien est donc d'apprendre quelque chose à autrui. Non point qu'il se cantonne dans le domaine intellectuel, car il se propose, au contraire, déclare l'apôtre, d' «édifier», d' «exhorter», de «consoler». Mais, c'est précisément pour atteindre ces résultats inestimables, que le prédicateur doit «instruire».

Dans l'Eglise primitive, comme dans la synagogue juive, la parole publique était avant tout le commentaire d'un texte sacré, une explication. Toutefois, cet effort d'éclaircissement n'avait rien de la théorie abstraite ou de la démonstration rationaliste ; le prédicateur était un guide qui aspirait à orienter les esprits, à mettre en mouvement Ies volontés, à entraîner ses auditeurs vers les bénédictions merveilleuses que l'apôtre caractérisait en ces termes tout pratiques : «Celui qui prophétise, édifie, exhorte, console.» Cependant, pour désigner un but invisible, il faut le nommer, le caractériser, le définir ; il faut communiquer une idée, inculquer une connaissance. Même quand le prédicateur emploie des termes d'âme, et non des ternies de science, il use d'un langage articulé, d'un vocabulaire élaboré.

Sans doute, il ne s'agit point d'en revenir aux sermons dogmatiques d'autrefois, avec leurs divisions, leurs subdivisions et les paragraphes numérotés d'une argumentation subtile ou savante. Les esprits, en Occident, sont devenus plus réalistes, plus défiants de la froide logique. Mais c'est, justement, ce légitime souci du concret, du pratique, de l'utilisable, qui tend à détourner du sermon nos contemporains, car les prédications modernes, trop sentimentales, apparaissent aussi peu substantielles que les anciennes prédications, trop philosophiques.

Notez que les amateurs d'idées ou d'émotions ont mille moyens de trouver satisfaction sans recourir au sermon. Il fut une époque où celui-ci fournissait aux âmes, bien souvent, leur unique pâture intellectuelle ou artistique ; mais, aujourd'hui, avec le journal quotidien, la revue illustrée, le cinéma, le phonographe, la téléphonie sans fil, combien de renseignements précieux, combien de distractions légitimes, assurés sans effort !

Le prédicateur chrétien, pour conserver sa raison d'être, devra donc s'établir sur un terrain original et qui lui appartienne en propre. Or, le christianisme, bien compris, n'est pas, avant toùt, un ensemble d'idées abstraites ou d'émotions touchantes ; c'est une technique : une méthode précise, une discipline stricte, un art défini et rigoureux, pour atteindre un but qui n'a rien de vague. L'Evangile appliqué a horreur du flou, Le prédicateur est un réaliste ; il se propose de former des chrétiens, avec le concours de cette puissance agissante et inépuisable qu'on nomme le Saint-Esprit.

Il y a, clans cette assemblée, des âmes inquiètes, ou découragées, ou profondément humiliées, écœurées d'elles-mêmes ; il y a ici des esprits travaillés et chargés dont l'aspiration profonde, ou la soif lancinante, pourraient se traduire ainsi : « Je cherche quelqu'un qui fasse de moi quelqu'un. »

Plusieurs de ceux-là, surtout parmi les jeunes, se figurent qu'ils soupirent après un credo absolu, une dogmatique infaillible, un catéchisme selon Jean Calvin ou selon saint Augustin. Chers amis, détrompez-vous ; ce que vous réclamez, en réalité, c'est de l'énergie interne, c'est du courant pour votre moteur d'âme, c'est de la Force divine.

Et ce que vous demandez au prédicateur, c'est, très simplement, un langage net, adapté à vos besoins criants. Savez-vous pourquoi un sermon lu à domicile, ou entendu par « sans fil », n'a point la vertu dynamique du sermon prononcé par un homme présent, fervent, vivant ? Parce que l'Esprit divin ne peut pas se matérialiser dans un objet, tandis qu'il peut s'incarner dans une personne. Le Message d'En-Haut dans le messager d'en bas, c'est le miracle de la prédication, Dieu fait homme ; c'est la Vérité universelle transmise par un individu isolé, la Vérité éternelle apportée par un individu éphémère, la Vérité sainte manifestée par un individu indigne et pécheur, mais à travers lequel rayonne la Lumière du monde.

Eh bien ! que demandez-vous à ce ministre de la Parole, devenu en quelque sorte radioactif ? Vous réclamez, non un discours éloquent. ou une dissertation académique, niais un témoignage personnel, un enseignement clair, décisif, offert avec la double autorité de l'expérience et de la conviction. Vous demandez le plus sûr chemin d'un point à un autre : de la maladie spirituelle à la guérison, de l'esclavage à la délivrance, de la détresse à l'apaisement.

Requérez cela, mes frères, du prédicateur ; rien de plus, mais tout cela, car il doit se proposer des fins pratiques et un but accessible.

**

D'abord, exigez de lui un langage parfaitement sincère. Ne tolérez point qu'il donne l'impression de réciter certaines formules banales sans en avoir examiné le sens. Par exemple, sous un régime de

concurrence anarchique et de compétition internationale, un prédicateur loyal osera-t-il affirmer que tous les hommes peuvent se comporter fraternellement les uns envers les autres ? Ou encore, si un sermonnaire ne croit pas que les enfants naissent prédestinés au ciel ou à l'enfer, et que tous les événements sans exception, dans l'univers, sont tantôt voulus par le Tout-Puissant, tantôt prévus ou permis par l'Omnipotent, faudra-t-il, par déférence envers un dogme ecclésiastique, faire semblant de l'adopter ? Ou enfin, est-ce qu'un prédicateur honnête, véridique, scrupuleux, essayera d'étayer la foi des fidèles en jetant la suspicion sur toute espèce de doute ? Est-ce qu'il s'efforcera de leur suggérer l'impression fausse qu'il concilie aisément, lui-même, la doctrine de la Providence avec les souffrances du monde animal, ou la longue tragédie de la préhistoire humaine, ou la millénaire survivance ici-bas du paganisme, ou la perspective de tortures éternelles infligées aux damnés ?

Ah ! mes frères, exigez de ceux qui prêchent un langage sincère. Enjoignez-leur, aussi, d'employer un vocabulaire compréhensible. Parfois, ils se surveillent dans le domaine philosophique, et s'abstiennent d'employer le langage très spécial des métaphysiciens ; mais ils ne s'aperçoivent guère, d'autre part, que, sur le terrain théologique, ils usent d'un vocabulaire inintelligible. Dans notre assemblée, combien de fidèles seraient capables d'expliquer ces expressions ténébreuses: Expiation, Propitiation, Médiation, Justification, Rédemption, Incarnation ? Ces termes vénérés, augustes, agissent par les associations d'idées qu'ils évoquent, par les souvenirs bénis qu'ils éveillent, par la mélodie des cantiques auxquels ils restent liés ; mais en eux-mêmes ils appartiennent, trop souvent, à une espèce de patois transcendant ; ils constituent un ensemble de rébus. Une longue accoutumance peut, seule, nous persuader que nous donnons leur sens réel, ou même approximatif, ou seulement acceptable, à ces groupements sacro-saints de syllabes obscures.

Suppliez donc le prédicateur d'employer un langage accessible à tous. Quand le notaire ou le médecin usent d'un certain jargon professionnel, nous les invitons à le traduire ; à combien plus forte raison le messager de l'Evangile, dans un domaine où il s'agit de nos intérêts suprêmes et de notre destinée immortelle, doit-il, humblement, fidèlement, — et par charité, — parler pour être compris !

Enfin, exigez du prédicateur un langage précis. Il emploie, parfois, des mots très simples en eux-mêmes, et qui néanmoins nous laissent dans le clair-obscur, dans l'indécision la plus pénible en ce qui  regarde la conduite pratique. Par exemple, un pieux orateur exhorte ses auditeurs à « méditer la Bible »,  à « prier sans cesse » ; mais il oublie d'indiquer le  comment. Un sermon se terminera par cette chaleureuse objurgation : « Allez à jésus ! » Mais où est le Christ, aujourd'hui ? Est-ce dans les Evangiles qu'il faut le chercher ? Ou dans l'Au-delà ? Ou dans l'Eglise chrétienne avec ses moyens de grâce et le sacrement de la Sainte Cène ?

Un pasteur conjure ses paroissiens de « pratiquer la présence de Dieu », mais il néglige d'expliquer, par le détail, en quoi peut bien consister ce merveilleux secret de la paix intérieure. Après de telles prédications, les fidèles s'en vont très émus, reconnaissants de la belle formule qu'on leur a donnée, mais ils la tournent et la retournent sans en découvrir le maniement ; ainsi, les ménagères, après avoir acheté un engin nouveau, sans la notice indiquant la « Manière de s'en servir ».

Voilà donc, mes frères, ce que notre génération inquiète et critique demande au prédicateur : un langage sincère, un langage intelligible, un langage précis.

Mais c'est à mon tour, maintenant, de compléter la liste légitime de vos exigences. Oui, le prédicateur exige, lui aussi ; il exige que vous exigiez.

Oh ! je vous en supplie, réclamez de lui un langage sévère ; c'est le vrai langage de l'amour. Vous êtes aux prises, je le sais, avec des difficultés morales et des tentations qu'il ignore, dans l'ardente mêlée de la bataille économique, dans le conflit terrible ou ignoble des égoïsmes exaspérés, tantôt redressés comme le serpent qui siffle, tantôt dissimulés comme le reptile qui rampe. Mais si les pasteurs ne sont pas initiés à ces luttes furieuses (puisqu'ils ont juré de ne point s'enrichir), ils ont conservé par là-même une certaine clarté du regard, une certaine aisance de mouvements, une certaine liberté de conscience qui assurent, tout à la fois, leur indépendance morale et leur autorité religieuse. Et par conséquent, jugeant des choses de la vie avec un certain recul, propice aux vues d'ensemble, ils ont le droit et le devoir de vous avertir, de vous réveiller, de secouer votre léthargie, de dénoncer le mal et de le condamner, non point qu'ils se croient supérieurs à la foule ou meilleurs que leurs frères, mais parce que leur vision de la réalité est plus désintéressée, plus aiguë.

Pensez-vous qu'un messager de l'Evangile doive se taire devant le scandale dégoûtant de l'alcoolisme bourgeois, des cocktails envahissant les salons, des « bars » familiaux offerts aux nouveaux ménages, des cabarets à domicile, de l'empoisonnement systématique des jeunes mères dont les tissus imprégnés d'alcool auront marqué d'une tare indélébile, peut-être, l'enfant qu'elles portent dans leur sein... pauvre innocent qui naîtra déjà vieux ! Si je gardais le silence devant une pareille déchéance morale, une pareille dégradation sociale, une pareille dissolution de la race, je ne serais pas un « prophète », mais un « chien muet ». Ah ! que tous ceux qui vont protester, avec raison, contre les persécutions religieuses en Russie, conservent aussi un peu d'indignation pour protester contre une entreprise de décadence et de véritable dégénérescence, une entreprise hélas ! antipatriotique : l'empoisonnement des sources vitales dans notre France exsangue,

Ceci n'est pas le langage de la colère ou de la menace mais c'est le cri de la douleur chrétienne, de l'angoisse pastorale et de la charité.

Au fond, si toute église vivante exige du prédicateur un langage « sévère », c’est qu’elle exige de lui, avant tout,  un langage inspiré. Malheur à la paroisse qui s'efforcerait d' « éteindre -l'Esprit » en ceux-là même qu'elle a choisis pour allumer le feu de l’Esprit

Certes, la sainte et lourde charge de la prédication comporte des privilèges indicibles ; la Parole de Dieu, tombant sur une assemblée recueillie a des répercussions plus imprévues que la foudre elle-même si déconcertante en ses contrecoups : d’innombrables âmes, subitement soudées par la flamme divine, forment un seul être haletant du même souffle,palpitant des mêmes aspirations, accessible aux mêmes certitudes révélatrices.

Mais le prédicateur, malgré tout, n'est ps lui-même, inextinguible en sa ferveur. Affranchi de certaines tentations, il reste soumis aux épreuves qui sont le lot des êtres humains ; et, de plus, il entend retentir dans son cœur, largement ouvert, toutes les détresses physiques et morales de ses paroissiens, les sanglots devant une fosse, les gémissements des douteurs, les clameurs des révoltés, les confessions des pécheurs. Est-ce que le prédicateur ne vous apparaît point, quelquefois, comme un porteur de flambeau, la nuit, sur une plage océanique balayée par l'ouragan ? La flamme tourmentée se déchire sous la tempête, et il s'efforce de protéger la torche contre le vent, car il veut lancer un lumineux signal à des marins en perdition.

Bien-aimés frères, est-ce que vous ne tremblez point, parfois, pour les prédicateurs ? Si le feu sacré les abandonnait, les ténèbres s'épaissiraient ici-bas, elles envahiraient peut-être votre église. Frissonnez à l'idée que vous êtes en mesure, trop souvent, et parfois même à votre insu, d'amortir l'éclat miséricordieux d'une flamme sous l'ombre des objections tena¬ces, des sourdes résistances, et des critiques..., formulées ou non.

Quel mortel péril menace une communauté chrétienne dont les prédicateurs, découragés, perdraient l'esprit de prière, qui est l'esprit de découverte et d'audace, et de glorieuse aventure ! Une église où les messagers de Dieu ne sont plus des « hommes de Dieu »..., quelle tragédie, quel scandale ! Une église où l'appel à la conversion deviendrait l'appel à la cotisation ! Une église où la doctrine de la nouvelle naissance apparaîtrait comme la fantaisie d'une imagination d'illuminé ! Une église où l'esprit de sacrifice et l'esprit de pauvreté resteraient nuls et non avenus pour les consciences, comme l'infrarouge et l'ultra-violet demeurent invisibles pour les yeux ! Une église où l'extraordinaire « chrétien » serait remplacé par l'ordinaire « protestant » ! Une église où la folie de la Croix ferait place au bon sens de la religion courante ! Une église, enfin, où sur les cendres du surnaturel évangélique foisonneraient les vaines dévotions et les autels stériles de l'homme naturel !

Ah ! mes frères, par pitié pour l'avenir du protestantisme français, par pitié pour l'évangélisation du monde, par pitié pour vos malades et vos enfants, par pitié pour notre belle jeunesse, exigez de vos prédicateurs un langage inspiré, un langage inspirateur, un langage qui soit l'écho de Celui qui est la Parole vivante au sein de l'Eglise vivifiée.

Et pour cela, préparez-vous, chaque semaine, à l'entendre, à l'écouter. Ne vous rassemblez pas clans le sanctuaire, vêtus de vos habits du dimanche, sans avoir aussi endimanché vos âmes. Venez dans un esprit d'attente et de prière, de foi et d'obéissance, de courage et d'enthousiasme. Vous créerez ainsi, autour du prédicateur, une atmosphère où son âme pourra s'épanouir et donner sa mesure ; car il osera répéter avec l'apôtre : « Dans l'église, j'aimerais mieux dire seulement cinq paroles intelligibles, que dix mille paroles en état d'extase ! »

Amen.

 

 

 

pasteur Wilfred Monod

pasteur Wilfred Monod

 


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