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Médisance ou bonne nouvelle ?
La parole peut tuer, et elle peut faire vivre.

(2 Rois 6:24-7:20)

(voir le texte de la prédication)

Culte du dimanche 30 août 2015
prédication du pasteur Marc Pernot

(début de la prédication à 11:34)

film réalisé bénévolement par Soo-Hyun Pernot

Si vous avez des difficultés pour regarder les vidéos, voici quelques conseils.

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Lecture de la Bible

2e livres des Rois 6:24-7:17

Ben-Hadad, roi de Syrie, rassembla toute son armée et monta pour assiéger Samarie. 25 Il y eut une grande famine dans Samarie ; et le siège se prolongea au point qu'une tête d'âne valait quatre-vingts pièces d'argent, et le quart de litre de fiente de pigeon cinq pièces d'argent.

26 Le roi d'Israël vint à passer sur la muraille, et une femme lui cria : Sauve-donc, mon seigneur le roi ! 27 Il répondit : Si l'Éternel ne te sauve pas, avec quoi te sauverais-je ? Avec l'aire ou le pressoir ? 28 Le roi lui dit encore : Qu'as-tu ? Elle répondit : Cette femme-là m'a dit : Donne ton fils ! nous le mangerons aujourd'hui, et demain nous mangerons mon fils. 29 Nous avons fait cuire mon fils, et nous l'avons mangé. Le jour suivant, je lui ai dit : Donne ton fils, et nous le mangerons. Mais elle a caché son fils. 30 Lorsque le roi entendit les paroles de cette femme, il déchira ses vêtements. Or, il passait sur la muraille, et le peuple le vit : voici qu'il avait par-dessous un sac sur le corps. 31 Le roi disait : Que Dieu me fasse ceci et qu'il ajoute encore cela, si la tête d'Élisée, fils de Juge, reste aujourd'hui sur lui !

32 Or Élisée était assis dans sa maison, et les anciens étaient assis auprès de lui. Le roi envoya un homme de son entourage. Mais avant que le messager soit arrivé, Élisée avait dit aux anciens : Voyez-vous, ce fils de meurtrier envoie (quelqu'un) pour m'ôter la tête ? Faites attention : quand le messager viendra, fermez la porte et repoussez-le avec la porte. Le bruit des pas de son maître n'est-il pas derrière lui ? 33 Il leur parlait encore que déjà le messager était descendu vers lui et disait : Ce malheur vient de l'Éternel, comment pourrai-je encore attendre quoi que ce soit de l'Éternel ?

1 Élisée dit : Écoutez la parole de l'Éternel ! Ainsi parle l'Éternel : Demain à cette heure, à la porte de Samarie, on aura une mesure de fleur de farine pour un sou et deux mesures d'orge pour un sou. 2 L'homme de main du roi répondit à l'homme de Dieu : Même si l'Éternel faisait des fenêtres au ciel, cette chose arriverait-elle ? Élisée répliqua : Tu le verras de tes yeux ; mais tu n'en mangeras pas.

3 Il y avait à l'entrée de la porte quatre lépreux qui se dirent l'un à l'autre : Quoi ! resterons-nous ici jusqu'à ce que nous mourions ? 4 Si nous disons : entrons dans la ville, comme la famine est dans la ville, nous y mourrons ; et si nous restons ici, nous mourrons également. Maintenant donc allons nous livrer au camp des Syriens ; s'ils nous laissent vivre, nous vivrons, et s'ils nous font mourir, nous mourrons.

5 Ils se levèrent donc au crépuscule, pour se rendre au camp des Syriens ; et lorsqu'ils furent arrivés à la limite du camp des Syriens, voici qu'il n'y avait plus personne. 6Le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars et un bruit de chevaux, le bruit d'une grande armée, et ils s'étaient dit l'un à l'autre : Voici que le roi d'Israël a pris à sa solde contre nous les rois des Hittites et les rois des Égyptiens pour venir contre nous. 7Ils se levèrent et s'enfuirent au crépuscule, abandonnant leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes, le camp tel qu'il était, ils s'enfuirent pour (sauver) leur vie. 8Les lépreux, arrivés à la limite du camp, pénétrèrent dans une tente, mangèrent et burent. Ils en emportèrent de l'argent, de l'or et des vêtements qu'ils allèrent cacher. Ils revinrent, pénétrèrent dans une autre tente et en emportèrent (des objets) qu'ils allèrent cacher.

9 Puis ils se dirent l'un à l'autre : Nous n'agissons pas bien ! Cette journée est une journée de bonne nouvelle ; si nous gardons le silence et si nous attendons jusqu'à la lumière du matin, le châtiment nous atteindra. Venez maintenant, allons faire rapport à la maison du roi. 10 Ils allèrent appeler un garde de la porte de la ville, auquel ils firent ce rapport : Nous sommes entrés dans le camp des Syriens, et voici qu'il n'y a plus personne, aucune voix humaine, il n'y a que des chevaux attachés et des ânes attachés, et les tentes telles quelles.

11 On appela les gardes de la porte qui firent ce rapport à l'intérieur de la maison du roi. 12 Le roi se leva de nuit et dit à ses serviteurs : Je vais vous dire ce que nous font les Syriens. Comme ils savent que nous sommes affamés, ils ont quitté le camp pour se cacher dans la campagne, se disant : Quand ils sortiront de la ville, nous les saisirons vivants et nous entrerons dans la ville.

13 L'un de ses serviteurs répondit : Que l'on prenne cinq des chevaux qui restent encore dans la ville, — ils sont comme toute la multitude d'Israël qui est restée, ils sont comme toute la multitude d'Israël qui est à bout, — Envoyons-les et nous verrons. 14 On prit deux chars avec les chevaux, et le roi envoya des messagers à la poursuite de l'armée des Syriens, en disant : Allez voir ! 15 Ils allèrent à leur poursuite jusqu'au Jourdain ; et voici que tout le chemin était plein de vêtements et d'objets que les Syriens avaient jetés dans leur précipitation. Les messagers revinrent le rapporter au roi.

16 Le peuple sortit et pilla le camp des Syriens. C'est alors que l'on eut une mesure de fleur de farine pour un sou et deux mesures d'orge pour un sou, selon la parole de l'Éternel.

17 Le roi avait remis la garde de la porte son homme de main, mais le peuple piétina celui-ci à la porte, et il mourut selon la parole qu'avait prononcée l'homme de Dieu quand le roi était descendu vers lui.

(cf. Traduction "Colombe" )