Mortdes personnes pleurent une personne enterrée

Désolé de parler de la mort, c’est vrai que " ça ne se fait pas " et que ce n’est pas drôle, mais il n’est pas inutile d’ouvrir les yeux sur cette réalité. Car notre mort nous pose une question intéressante : nous n'avons qu'un temps limité à vivre, que voulons-nous faire de ces quelques courtes années que nous avons devant nous ? C'est comme si nous étions pour trois jours seulement dans un pays étrange et merveilleux que nous ne traverserons qu'une seule fois dans notre vie, que voudrions-nous faire de ces quelques heures que nous avons devant nous, quelle personne rencontrer, que faire et quel cadeau laisser là-bas ? Cela mérite réflexion, et cela nous aidera bien d'avoir des indications pour mieux choisir ce que nous voulons choisir. Nous souvenir que nous ne sommes pas éternel est ainsi une bonne chose pour ne pas passer à côté.

Mais il y a une autre mort dont nous pouvons prendre conscience : le manque de vie spirituelle. Là aussi, prendre conscience de cette réalité n'est pas triste, mais utile, afin de naître enfin, ou de naître un petit peu plus et de grandir dans cette dimension. C'est d'autant plus facile qu'il suffit pour cela de nous ouvrir à ce quelque chose qui vient de Dieu et qu'il ne demande pas mieux de nous offrir. C'est ce que dit l'Évangile quand il nous dit que Christ est la résurrection et la vie (voir les articles sur ces deux mots). Vivre dans l'égoïsme, coupé de Dieu et des autres, c'est être à moitié mort, et condamné à mort. Ressusciter c'est s'ouvrir à la vie et aimer enfin. Et même vivre pour toujours.

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>pasteur Marc Pernot

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Carl Spitzweg - Le rat de bibliothèque