Aujourd'hui, dans la nuit du monde et dans l'espérance de la Bonne Nouvelle,
j'affirme avec audace ma foi en l'avenir de l'humanité.
Je refuse de croire que les circonstances actuelles rendent les hommes incapables de faire une terre meilleure.
Je refuse de partager l'avis de ceux qui prétendent que l'homme est à ce point captif de la nuit sans étoile,
du racisme et de la guerre, que l'aurore radieuse de la paix et de la fraternité ne pourra jamais devenir une réalité.
Je crois que la vérité et l'amour sans condition auront le dernier mot effectivement.
La vie, même vaincue provisoirement,demeure toujours plus forte que la mort.
Je crois fermement que, même au milieu des obus qui éclatent et des canons qui tonnent, il reste l'espoir d'un matin radieux.
Je crois également qu'un jour toute l'humanité reconnaîtra en Dieu la source de son amour. Je crois que la bonté salvatrice et pacifique deviendra un jour la loi. Le loup et l'agneau pourront se reposer ensemble,
chaque homme pourra s'asseoir sous son figuier,dans sa vigne, et personne n'aura plus raison d'avoir peur.
Je crois fermement que nous l'emporterons. Amen.
D'après le discours de Martin Luther King,
prononcé à Oslo, le 10 décembre 1964 (acceptation du Prix Nobel de la Paix).
Timothée,
à l'occasion de son baptême,
le 8 décembre 2013
Texte lu par Raphaële, que Timothée a choisie d'avoir comme marraine :
Réjouissons-nous non pas parce que notre amitié a été le fleuve qui nous a fertilisé[e]s
Terrains riverains dont l’abondance est la nourriture que tous espèrent
Ni parce que nos verres nous jettent encore une fois le regard d[e Vasari] mourant
Ni parce que nous avons tant grandi que beaucoup pourraient confondre nos yeux et les étoiles
Ni parce que les drapeaux claquent aux fenêtres des citoyens qui sont contents depuis [longtemps] d’avoir la vie et de menues choses à défendre
Ni parce que fondé[e]s en [histoire] nous avons des droits sur les [arts] qui forment et défont l’Univers
Ni parce que nous pouvons pleurer sans ridicule et que nous savons rire
Ni parce que nous [devisons] et buvons comme autrefois
Réjouissons-nous parce que directeur du feu et des [cœurs]
[La foi] qui emplit ainsi que la lumière
Tout le solide espace entre les étoiles et les planètes
[La foi] veut qu’aujourd’hui mon ami[e soit baptisée].
D’après le « Poème lu au mariage d’André Salmon,
le 13 juillet 1909 » de Guillaume Apollinaire.
Texte lu par Soline, que Timothée a choisie d'avoir comme marraine :
Si ceux à qui devez, comme vous dites,
Vous connaissaient comme je vous connais,
Quitte seriez des dettes que vous fîtes,
Le temps passé, tant grandes que petites,
En leur payant un dizain toutefois
Tel que le vôtre qui vaut mieux mille fois
Que l'argent dû par vous, en conscience ;
Car estimer on peut l'argent au poids,
Mais on ne peut, - et j'en donne ma voix, -
Assez priser votre belle science.
Marguerite de Navarre,
« Réponse à Clément Marot »