Bulletins de l'Oratoire > N°797 de Noël 2013
Une brève histoire du templePartir à la recherche du temple, dans la Bible, pour penser notre manière d’habiter l’Oratoire, c’est suivre un chemin qui commence à l’époque où il n’y a pas de temple (la Genèse). La relation entre Dieu et l’homme se fait sans domicile fixe (« Dieu était là et je ne le savais pas », dira Jacob selon Genèse 28/16). C’est à partir du livre de l’Exode, le deuxième livre biblique, que le projet d’un temple voit le jour. En attendant, Dieu se rencontre sur la montagne puis dans la « tente de la rencontre » (Exode 33) qui sera utilisée jusqu’à l’installation durable des fils d’Israël et la décision de David de faire de Jérusalem la capitale de son royaume. C’est à David que le texte de 2 Samuel 7 attribue le désir de construire un bâtiment destiné à l’Eternel, mais c’est son fils, Salomon, qui édifiera le premier temple dont la dédicace est rapportée en 1 Rois 8. C’est dans le temple que sera déposée l’arche d’alliance, à la fois coffre contenant les tables de la loi et trône symbolique du divin. C’est au temple, sur l’autel qui y sera bâti, que seront offerts les sacrifices pour marquer de commensalité avec Dieu les différentes occasions de la vie. Le temple de Jérusalem est un lieu de culte unique pour Israël. Subsistent en quelques endroits des « hauts lieux » qui permettent une pratique locale. Ces lieux seront suspectés d’abriter des religions populaires éloignées de la foi en l’Eternel. Les polémiques iront bon train, des formes d’excommunication auront cours. L’histoire connaît un tournant avec le siège de Jérusalem par l’empire babylonien puis la prise de la ville, une forte déportation de la population et la destruction du temple. Au temps de l’inauguration du temple, Salomon avait pris soin d’indiquer qu’un lieu aussi prestigieux que le temple de Jérusalem ne saurait contenir totalement Dieu. La destruction du temple, aussi traumatisante soit-elle, n’est donc pas la fin de l’histoire de l’Eternel avec son peuple. Le prophète Ezéchiel, un prêtre exilé à Babylone, atteste que Dieu a quitté le temple de Jérusalem pour rejoindre la diaspora. Il le fait au moyen d’une « vision » qui met ensemble tous les éléments du temple, manière de dire que le culte qui se faisait autrefois à Jérusalem peut encore se faire près du fleuve Kebar. Le temple devient-il inutile ? Force est de constater qu’en l’absence de temple, la foi israélite ne va pas disparaître. Elle va même trouver un nouvel élan par la mise par écrit des grands textes fondateurs de la Genèse qui empruntent à la littérature babylonienne que les déportés découvrent en exil. Genèse 1, écrit en ce temps-là, dit la création du monde en employant un vocabulaire qui évoque le temple. Mais, cette fois, l’architecture est temporelle. Le temple de Dieu devient le temps. Jour après jour, l’homme peut faire l’expérience du Dieu créateur qui l’aide à venir au monde. C’est au temps de l’exil, également, que se forgera la critique du sédentarisme en posant la période du désert comme un modèle de rapport à la création : ne pas se ficher en terre, mais être nomade. Au retour d’exil, l’envie de reconstruire le temple l’emporte sur cet idéal nomade. Le livre d’Esdras est témoin des difficultés liées à cette période qui verra un nouveau temple qui remplira sa fonction cultuelle jusqu’à ce qu’il soit profané à la période de l’occupation grecque. La révolte des Maccabées aboutira à la purification du temple encore célébrée dans le judaïsme par la fête de Hanouka. C’est ce temple que Jésus découvrira, arpentera. C’est ce temple qu’il entreprendra de purifier à nouveau en chassant les vendeurs d’une piété par procuration. C’est ce temple qui portera le deuil de Jésus sur la croix puisque le voile séparant le saint des saints (la partie la plus sacrée) se déchirera à la manière de la tunique que l’on déchire pour marquer la tristesse que provoque la mort. C’est le moment où l’on passe d’un temple à l’autre, l’être humain étant révélé dans sa capacité à être le véritable temple de Dieu car l’esprit de Dieu habite en lui (1 Corinthiens 3/16). Cela s’accompagne d’une nouvelle catastrophe pour le judaïsme : la destruction de ce deuxième temple, en 70, par les Romains. Dans ces conditions les synagogues vont prendre une importance décisive pour conduire à un modèle de communauté locale (ce qui fut autrefois combattu par les tenants du centralisme à Jérusalem). Le centre de gravité cesse d’être le sacrifice pour devenir le dialogue avec ce qui sera sous peu la Bible hébraïque, dialogue qui constituera le Talmud, « l’enseignement ». La synagogue désigne ce lieu où convergent les chemins de plusieurs personnes. C’est cela qui serait le mieux à même d’exprimer ce qu’est un temple protestant, pour nous. Non pas un lieu sacré où le divin serait automatiquement présent, mais un lieu où se rassemblent celles et ceux qui répondent positivement à l’appel que Dieu leur a lancé. Mais être appelé de la sorte peut s’appeler également Eglise. L’Oratoire, édifice profane ou sacré ?Pour ceux qui l’ont conçu et pour ses utilisateurs jusqu’en 1789, l’Oratoire du Louvre était à n’en pas douter un édifice sacré. Lors de sa mise en service même partielle en 1623 l’édifice fut l’objet de tout un rituel de consécration, tant dans son périmètre extérieur que dans son espace intérieur, avec une procédure sacralisante particulière pour le « saint des saints » qu’étaient le maître-autel et le chevet (actuelle grande sacristie). Avant la Révolution, l’Oratoire devait donc être tenu pour un bâtiment sacré, non seulement parce qu’on y célébrait la messe et qu’il abritait en permanence des hosties consacrées réputées être le corps du Christ du fait de la doctrine de la transsubstantiation, mais parce qu’il était par lui-même un espace sacré au sein du monde profane. Il devait être respecté et honoré comme tel.
Sa mise hors service religieux en 1792 a donc bel et bien été une profanation, doublée des différents usages délibérément profanes qu’on en a faits (salon de jeu, magasin de décors, etc.) pendant une vingtaine d’années. Que dire alors de sa réaffectation à l’usage d’un culte chrétien, celui des protestants, en 1811 ? La démarche diffère de celle des réformés qui, au XVIème siècle, réorganisèrent l’espace intérieur des églises existantes pour l’adapter aux exigences du culte évangélique. Les protestants de 1811 ont hérité d’un édifice qui avait beaucoup pâti du « marteau jacobin ». Ils n’ont pas eu, comme leurs prédécesseurs du temps de la Réforme, à débarrasser cette ancienne église de tous éléments visibles et encombrants de la « papisterie » et de la « superstition », comme on disait au XVIème siècle. Tout était pour ainsi dire à réaménager, en tirant parti au mieux de ce qui était encore utilisable : les murs, leurs encoignures, l’amorce de séparation entre la nef et le chevet, etc. C’est dans le même esprit d’adaptation à des exigences nouvelles qu’ont été construits les entresolements des galeries et du chevet. Quant à se demander si ces adaptations portaient atteinte au patrimoine, c’est une question qui n’était pas encore d’actualité à ce moment-là. Le résultat de ces nouveaux aménagements est que le temple de l’Oratoire est le modèle même des réorganisations que la Réforme du XVIème siècle a imposées aux églises médiévales dont elle avait désormais l’usage. Dans les pays protestants, par exemple en Suisse romande, on a presque partout cru devoir gommer ces réorganisations soi-disant par respect du patrimoine. L’Oratoire est maintenant dans la francophonie l’un des seuls exemples d’église transformée en temple, avec les caractéristiques suivantes : chaire installée à mi-longueur de la nef, table de communion devant la chaire, bancs orientés systématiquement dans leur direction, installation de tribunes sur les côtés, affectation du chœur (ici du chevet) à d’autres usages que le culte. Ces réaménagements doivent être respectés, non point parce qu’ils seraient « sacrés », mais parce qu’ils ont une double valeur : patrimoniale et d’usage. L’état de délabrement de l’Oratoire en 1811 et l’intérêt de son aménagement réformé lui confèrent une valeur patrimoniale qui, fait notoire, rejoint sa valeur d’usage. Elles n’ont rien de « sacré ». En revanche, l’usage qu’en font aujourd’hui les protestants peut les inciter à en modifier l’aménagement, tout en dotant cet édifice d’une certaine « sainteté » : celle de ce qui s’y passe. Jadis, les réformés disaient volontiers de leurs temples : « C’est ici la maison de Dieu, la porte des cieux » (Genèse 28,17). Ces édifices faits de main d’homme deviennent des lieux de sainteté quand y sont rassemblés pour le culte celles et ceux qui, selon le mot de Paul, sont eux-mêmes « le temple de Dieu » (I Corinthiens 3,16) et le sont dans l’actualité. Quatre siècles d'histoire de la rotonde de l'OratoireChapelle d'axe écrin du maître-autel, chœur des prêtres de l'Oratoire, sacristie-salle de réunion du consistoire réformé puis du Conseil presbytéral : deux siècles au sein du catholicisme et deux siècles d'affectation à l'Eglise réformée ont marqué cet espace au cours de ses différentes attributions. La construction de la chapelle de Pierre de Bérulle, fondateur de la Congrégation des prêtres de l’Oratoire de Jésus, sur l'arasement du mur d'enceinte de Philippe Auguste commence en 1621 par le sud; elle est successivement confiée à Clément Métezeau, puis à Jacques Lemercier lorsque Louis XIII en fait sa chapelle royale en 1623. Clément Métezeau aurait prévu dès l'origine, une chapelle rectangulaire en hors d'œuvre terminée par une abside. Lemercier lui donne sa forme ovale et en assure l'élévation. De même largeur que la nef, elle est rythmée par 6 arcades encadrées de pilastres dont les chapiteaux corinthiens soutiennent une corniche, base d'une coupole à voûtes nervurées ornées de séraphins et percée de cinq baies, une sixième ouvrant sur la nef. Bérulle y place un premier tabernacle très simple, remplacé, vers 1684, par un grand-autel monumental isolé au centre, surmonté d'un baldaquin dû au sculpteur Michel Anguier "composé d'un dôme fort élevé accompagné de quatre portiques soutenus chacun de six colonnes d'ordre composite d'un beau marbre de Sicile ... Tous les ornements, les chapiteaux, les vases, les festons et les modillons sont de cuivre doré d'or moulu" que viendra encore enrichir un devant d'autel offert par Mme de Montespan. L'arcade ouverte sur la nef assurait la visibilité de cet écrin précieux magnifié, selon l'esthétique baroque, par l'abondante lumière projetée par les fenêtres hautes. Deux arcades ouvraient sur des oratoires latéraux et les vis d'escaliers d'accès aux tribunes ; celle du fond garnie d'un grand Christ de Le Brun était percée d'une ouverture débouchant sur un passage communiquant avec des sacristies. Alexandre Gady voit dans cette chapelle axiale, l'amorce d'une chapelle de la Vierge, annonçant le développement de ce concept par Lemercier à Saint-Roch. Cette chapelle est dévolue au Saint-Sacrement conformément à l'attachement à Jésus manifesté par la congrégation dans son appellation même et ses choix iconographiques : Crucifix de Le Brun accroché dans la rotonde, le Christ devant Pilate de Coypel, la façade illustrée des médaillons représentant La naissance de Jésus et Jésus agonisant, des statues du Baptême de Jésus et de l'Incarnation ! Au milieu du XVIIIes, à l'achèvement de la nef et l'élévation de la façade par l'architecte Pierre Caqué, le grand autel est déplacé dans l'abside. Condamnant la communication axiale, 47 stalles sont installées sur deux rangées, dans l'ovale du choeur désormais dévolu aux oratoriens. Cinq tableaux commandés à Charles-Michel-Ange Challe, dont La Résurrection et Les Pèlerins d'Emmaüs, sont accrochés dans les arcades et au dessus des portes. Ce mobilier est saccagé ou dispersé en 1793. En 1811, lorsque l'édifice est affecté au consistoire réformé, la rotonde est isolée de la nef par la tribune des musiciens venant de Saint-Louis du Louvre plaquée au fond de l'abside (avant d'être transportée, trois ans plus tard, à l'opposé, au revers de la porte Saint-Honoré). L'arcade de communication est alors fermée par une porte surmontée d'une lunette, les stalles de Saint-Louis du Louvre adaptées à la courbure de l'abside. En 1814, suite à la déroute napoléonienne, l'Oratoire accueille les anglais : le "culte anglais épiscopal" se tient immédiatement après le "culte réformé de midi". En 1821 l’ancien chœur des Oratoriens devient la "salle du Consistoire". La coupole est divisée horizontalement par un plancher reposant sur la corniche. La salle haute est utilisée le matin pour l’Ecole du Dimanche (créée par le pasteur Frédéric Monod en 1822) et à 2 heures pour le culte presbytérien (pasteur Wilks), tandis que les anglicans ont leur service dans la nef. Ces deux cultes anglophones se perpétuent jusqu’en 1825. Les salles haute et basse servent également aux multiples réunions des sociétés et œuvres protestantes qui se créent alors, dont la Société biblique de Paris, la Société des Missions, la Société protestante de prévoyance et de secours mutuel, la Société d'Encouragement à l'Instruction Primaire, le Comité protestant de propagande française à l'étranger.
En 1838, la salle du consistoire est ornée des bustes des premiers pasteurs. L'architecte Féré fait sculpter le buste du pasteur Jacques Antoine Rabaut-Pomier décédé en 1820 et mentionne 4 consoles portant un cartouche sur lequel est inscrit le verset biblique que l’on retrouve sur les tombes des pasteurs au Père-Lachaise : "J'ai composé leur console de manière qu'elles aient sur la face un cartouche portant le passage biblique que j'ai fait graver sur les tombeaux des pasteurs dont le nom serait peint sur la plinthe supérieure" ... "J'ai le projet si vous le trouvez bon de peindre ces consoles en blanc mat à l'huile comme le sont les chapiteaux, les lettres seront en bronze". L'inscription figurant sur la corniche "Eglise réformée de Paris" évoque la période consistoriale 1811-1882, où l'organisation et la desserte des temples parisiens par les pasteurs du consistoire est décidée ici. Nous ne savons pas exactement si c'est à cette époque qu'ont été peintes les inscriptions faisant de ce lieu le mémorial du protestantisme parisien, évoquant les dates clés de son histoire, de la constitution de la 1ère église dressée clandestinement en 1555, au 1er culte officiel célébré en 1791, et le nom des pasteurs ayant prêché à Paris. Elles auraient pu précéder la création, en ces murs, par Charles Read et le baron Schickler, de la SHPF en 1852, qui y célébra par la suite des commémorations mémorables comme celle du bicentenaire de la Révocation de l'édit de Nantes en 1885. Comme en témoigne une photographie ancienne, la lunette surmontant la porte menant à la rue porte les noms des pasteurs avant la Révocation alors que celle surmontant la porte de communication avec la nef, est juste garnie du tableau du pasteur Marron par Vafflard. Les inscriptions concernant les dates de ministère des pasteurs de l'Oratoire, actualisées au fur et à mesure sur les pilastres, sont donc plus récentes. L'armoire-bibliothèque fut aménagée sur mesure pour déposer les registres du consistoire ainsi que ceux des oeuvres qui y tenaient des séances régulières. Elle est toujours utilisée. De gros travaux sont entrepris par Baltard à l'époque du percement de la rue de Rivoli vers 1854 : arasement de la sacristie est pour créer un logement à l'étage, prolongation du couloir au chevet de la chapelle ovale (démoli en partie en 1889 par Scellier de Gisors pour adosser au chevet le monument de Coligny), percement de deux lunettes équipées de vitraux; en 1857, percement de la porte du 1 rue de l'Oratoire pour créer un accès indépendant à la salle du consistoire. La salle haute accueillit de mai 1876 à 1882 une école réformée de garçons dont l'entrée se faisait par le 160 rue de Rivoli. Prenant la suite des réunions du Consistoire dissout en 1905, les réunions du Conseil presbytéral se tinrent dans la rotonde jusque dans les années 1990, avant de privilégier la salle Vernes, tout juste restaurée et insonorisée. La "grande sacristie" a aujourd'hui une fonction essentiellement conviviale : les familles peuvent y rencontrer leurs proches à l'issue d'un mariage ou une cérémonie funèbre, elle sert de cadre aux pots d'accueil après le culte, aux buffets de Noël. Séparée de la nef, les préparatifs peuvent s'y effectuer discrètement pendant les offices religieux. Lors des visites, ce lieu de mémoire permet d'évoquer l'histoire du protestantisme parisien. Rendue plus attrayant par une restauration, bien éclairée et insonorisée, la rotonde pourrait être beaucoup plus largement utilisée pour toutes sortes de réunions. Projets de rénovation Grande SacristieDes travaux sont indispensables car la sacristie actuelle a un grand besoin d’être rénovée. Nous rappelons qu’en 2009 une étude avait été entreprise pour la rénovation de la grande sacristie de l’Oratoire en vue de la commémoration de l’attribution de l’église au culte protestant en 2011. Cette rénovation présentée à la Ville de Paris, propriétaire du bâtiment, n’a pu être réalisée avant cette date car le projet n’a pas été autorisé en l’état. Tous les travaux d’entretien ou d’amélioration que nous souhaitons réaliser doivent être présentés en détail à la Ville de Paris et soumis à leur approbation ainsi qu’aux Monuments Historiques quand il s’agit de travaux modifiant la disposition ou la structure du bâtiment. Actuellement, deux projets sont à l’étude :
Nous vous proposons une description de ces projets. 1/ Rénovation de la grande Sacristie
Le projet de 2009 prévoyait de décaper les murs et de restituer des boiseries vernies alors qu’elles avaient été peintes ; c’est la remise à nu de la pierre qui n'avait pas été acceptée et il nous a été demandé de restaurer à l'identique. Ainsi, le projet actuel tient compte des suggestions des services de la Ville de Paris et est conforme à leurs demandes. Il sera dans tous les cas soumis à leur approbation avec tous les documents et justifications exigés par l’administration. La peinture des murs sans inscription et le vernissage des menuiseries ne présentent pas de difficultés particulières. Le plafond comportant de nombreuses fissures sera restauré après sondage, car on ne connait pas actuellement la composition exacte de sa structure. La corniche supérieure et les feuilles d’acanthe des chapiteaux nécessitent un nettoyage minutieux avant peinture. Pour les inscriptions, des sondages ont été effectués par une restauratrice pour déterminer les qualités et couleurs des couches successives de peinture. Il apparait que les inscriptions sur les murs (noms des pasteurs) et sur la corniche peuvent être restaurées. Cependant, il est plutôt envisagé d’inscrire les noms des pasteurs et leurs dates de ministère sur des supports fixés sur les murs et non directement sur les murs pour faciliter les mises à jour. Par contre dans les tympans, les inscriptions sont plus dégradées. La restauration des inscriptions du tympan sud (au dessus de la bibliothèque) est possible après traitement du mur sur lequel apparaissent des traces d’humidité. ( Voir photo 1). Pour le tympan nord (coté église), les inscriptions sont sur un support en bois très dégradé ; il faudra procéder à son remplacement.( voir photo 2). Les bustes de pasteurs et les consoles seront nettoyés et restaurés. Les vitraux devront être vérifiés et restaurés. Enfin, des travaux d’électricité, d’éclairage et de menuiserie seront également nécessaires. De plus, une amélioration de l’acoustique de la sacristie sera étudiée afin d’en faciliter l’utilisation pour des réunions. Pour ce projet, compte tenu des études et des devis déjà réalisés, le budget approximatif serait de l’ordre de 70000 euros 2/ Mise en valeur du chevetCette présentation est un résumé succinct du Mémoire de fin d’études d’Anna Lesort, Ecole Nationale Supérieure d’architecture de Paris-Belleville, mention Architecture et Patrimoine, sous la direction de Daniel Duché, architecte du patrimoine. Ce résumé ne concerne que la partie du mémoire traitant des travaux à envisager pour la réalisation complète du projet. Les chapitres consacrés à l’historique et à l’architecture de l’Eglise de l’Oratoire sont intéressants à consulter dans le document complet disponible au secrétariat. Cette étude est la synthèse des travaux effectués pendant un stage de plusieurs mois à l’Oratoire entre 2011 et 2012. A/ restitution du volume du chevet et de la lumière naturelle
B/ restitution de la transparence sacristie/chœur
C/ traitement du décor protestant
D/ autres éléments à modifier
ConclusionLes événements qui ont lieu régulièrement dans la sacristie mettent en évidence un besoin d’entretien. Cependant une réflexion doit être menée avant toute décision afin que cette rénovation permette à l’Oratoire de disposer de locaux adaptés à ses diverses activités comme nos prédécesseurs ont su le réaliser au 19° siècle suite à l'attribution de l'Oratoire au culte protestant. Financement des travaux : il est prévu de financer ces travaux en partie sur les fonds propres de l' Oratoire et en partie en faisant appel à des mécènes ou à des fondations. Depuis 2011, les projets ont été présentés à la Fondation du Patrimoine qui, après acceptation du projet, pourrait intervenir en organisant une souscription. Nous restons à votre disposition pour toute information complémentaire et une discussion avec les personnes intéressées sera organisée au début de l’année 2014. Texte rédigé par la Commission Travaux du Conseil Presbytéral : Bénédicte Boissonnas, Jean-Luc Buisson et Bernard Guttinger Bibliographie
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