Aide et Entraide
Coexister
Les Etudiants et Jeunes Actifs ont rencontré l'association Coexister. Jacques Paraire nous en fait la présentation.
Fondée en 2009, l’Association Coexister est une association laïque de jeunes croyants, athées et agnostiques de 15 à 35 ans qui dans 11 grandes villes de France s’engagent en faveur de la coexistence active par le biais du dialogue interreligieux, pour une société unie, riche de ses diversités culturelles et religieuses. Coexister permet d’abord de mettre en dialogue sa propre identité avec l’altérité en organisant des rencontres informelles et conviviales, des conférences et débats, des visites de lieux de cultes, des études de textes religieux, le tout dans le respect des différences.
Conscients que le dialogue n’est rien sans des actions concrètes, nous prenons part à des projets de solidarité aux côtés d’associations caritatives sans distinction de culture ni de religion. Le Festiv’All Together (les 7 et 8 juin 2014 à Paris) sera l’occasion de concilier dans une ambiance festive, concerts, conférences et don du sang.
Sollicités par de nombreux établissements scolaires ou universitaires, nous organisons des sensibilisations aux problématiques interreligieuses et à l’urgence de l’engagement de chacun pour une société interculturelle. Pour acquérir des savoir-être et des savoir-faire complets, nos sensibilisateurs et nos membres suivent régulièrement des formations tant sur les religions que sur la communication ou le management d’équipe.
Enfin, Coexister s’ouvre concrètement à l’international en organisant des voyages à Auschwitz, en Egypte, en Israël-Palestine. Depuis 6 mois, 5 de nos membres sont en tour du monde, à la recherche des initiatives interreligieuses. Ce tour du monde donnera lieu en mai 2014 à un tour de France.
Pour participer à nos activités, devenir membre actif, ou faire un don
Coexister : 104 rue de Vaugirard, 75006 PARIS.
www.coexister.fr et sur Facebook : « L’Association Coexister »
Jacques Paraire
Quelques échos de la fête que fut la Vente de l'Oratoire 2013
Comme chaque année, les comptoirs avaient leur place. A l'entrée de la Grande Sacristie se trouvait le salon de thé à côté de l'alimentation et des douceurs ; au fond les croix huguenotes. Dans le temple l'artisanat, la brocante, les fringues, le bric à brac, le linge de maison, le linge ancien, les livres, les cartes postales et petits objets de collection ; au centre les fleurs et les jouets. Salle Monod au 4 rue de l'Oratoire, nos cuisinières nous avaient préparé de bons repas.
Nous remercions toutes les personnes qui se sont investies, en particulier notre reconaissance va à Monsieur et Madame et leur ami ainsi qu'aux jeunes qui ont été d'une grande efficacité pour remettre en état le temple le samedi soir.
Ceci a permis une fois encore que la Vente de l'Oratoire soit une réussite : notre trésorier a fait pour l'Entraide un chèque de 17 000 euros, surpérieur à celui de l'année précédente. Ce bon résultat est vraissemblablement dû à une nouveauté : l'accès à la Vente était possible par la rue St. Honoré et par la rue de Rivoli.
Après un long dévouement à la Vente, notre trésorier Jean Claude désire prendre du recul : nous lui sommes très redevables pour la bonne gestion des comptes. Il sera dorénavant remplacé par le Pasteur Jean-Pierre.
En ce qui concerne Catherine et Etienne, 23 ans après que le Pasteur Maison leur avait confié la coordination de la vente, ils ont décidé de diminuer leur activité. Ils souhaitent beaucoup de réussites et de courage à Jean Luc Buisson, membre du Conseil Presbytéral qui a accepté de reprendre cette coordination.
Au cours de ces années, la Vente a évolué : en 1993, elle accaparait la Grande Sacristie, le choeur du Temple, le rez-de-chaussée et le deuxième étage de la maison paroissiale. Actuellement la Vente occupe la totalité du Temple. Ceci nécessite le déménagement de six centaines de chaises, l'installation d'une centaine de mètres carrés de comptoirs, le déménagement de plusieurs tonnes de livres , sans compter les stocks des divers comptoirs, plus ou moins fragiles et encombrants et naturellement le tri et la répartition des nouveaux apports de l'année. Cela représente globalement pas mal de travail et de stress.
Tout cela pour un seul but : recueillir le plus d'argent possible pour les oeuvres. Nous pensons que le bilan de cette période n'est pas mince : en euros de 2014, le total des sommes versées aux oeuvres approche le demi million d'euros en 21 ans.
Pour l'avenir, il est essentiel de rendre l'entrée par la rue de Rivoli plus accueillante. Mobiliser les paroissiens afin de garnir les comptoirs et dans la mesure du possible attirer plus de jeunes.
La prochaine vente de l’Oratoire aura lieu les 5,6 et 7 décembre 2014.
Catherine et Etienne Bretey, Jean-Luc Buisson
La Clairière et le Centre d’Action Sociale Protestant (CASP)
Se rassembler pour mieux agir
A l’heure où les besoins sociaux deviennent de plus en plus pressants, mais les financements pour les couvrir de plus en plus contraints, la Clairière et le CASP se sont redécouverts. Comme des cousins germains qui se retrouvent, nés d’une même famille et d’une même histoire, celle de l’Oratoire, l’un en 1911 avec Wilfred Monod, l’autre en 1906 à la suite de la séparation des Eglises et de l’Etat. Tels qu’en eux-mêmes plus de cent ans d’histoire les ont changés : à la fois semblables et différents. L’une avec la richesse, la diversité et l’inventivité de son action d’accompagnement de parcours social de proximité, l’autre en ses centres d’hébergement parisien, ses résidences sociales, son accueil des familles, demandeuses d’asile, ses multiples services d’accompagnement sur l’ensemble de Paris, avec en point commun sa force d’expérimentation.
Deux ans emplis de nombreuses rencontres l’attestent : le frottement des deux expériences « centenaires » peut provoquer des « étincelles» dirait La Clairière, des « coups de bélier » contre des portes encore à ouvrir, dirait le CASP …Un jaillissement d’utopies concrètes. Les cousins ont bien un chromosome commun : l’obsession de l’innovation.
Le conseil d’administration de La Clairière a alors officiellement demandé si le CASP était ouvert pour réfléchir à un rapprochement du type d’une fusion qui scellerait les coopérations naissantes. Le CASP, de son côté, avait déjà réfléchi à ce type de question et ses administrateurs avaient pris la décision en 2010 d’être disponibles à ceux qui lui demanderaient d’étudier l’opportunité d’un rapprochement.
Notre chemin ensemble n’est pas froid souci de mutualisation et de rationalisation à l’heure où l’environnement politique et administratif devient complexe et parfois menaçant. Ce qui est en jeu est bien plus essentiel : en nous rassemblant il s’agit de renforcer notre capacité à agir, à témoigner, à protester, de porter encore plus haut et plus fort dans un monde qui tend à ériger la précarité en système de régulation sociale des messages plus que jamais essentiels : chacun peut être le premier acteur de sa vie ; la réponse à l’injustice ne peut être cantonnée à l’urgence ; l’échange est au fondement de toute solidarité.
C’est pourquoi aujourd’hui, un projet de fusion entre La Clairière et le CASP est à l’étude et pourrait déboucher sur un vote des assemblées générales de 2014. Non pas pour créer un conglomérat anonyme et atone qui noierait toute la spécificité féconde de La Clairière, mais pour la faire vivre et grandir selon une gouvernance innovante que le comité de pilotage chargé du rapprochement étudie. Car sinon que vaudrait de se rassembler ?
Antoine Durrleman, Président du CASP
et Henry Belin Directeur Général
Christian Dubreuil, Président de La Clairière
et Gilles Petit-Gats, Directeur Général
Topaza à bout touchant
Ce titre issu du « parler genevois » m’a été inspiré dès que j'ai appris que la nouvelle maison allait pouvoir ré-abriter les 41 enfants de l’orphelinat dès le mois d’avril, grâce à la participation de plusieurs partenaires dont notamment L’Entraide de l’Oratoire.
A côté de ces partenariats exceptionnels, la vie de l’orphelinat au jour le jour a pu continuer grâce aux parrainages individuels en provenance de différentes organisations et collectifs ainsi qu’à un important engagement de l’Entraide. La subvention alimentaire de l’Oratoire qui était de €5500 va être portée à €7000 et permettra de couvrir environ 75 % des besoins. Les parrainages individuels sont uniquement réservés aux enfants concernés. Les parrainages collectifs constituent un supplément principalement destiné au financement des études des plus grands de façon à leur donner une formation technique débouchant sur des emplois réels.
Issus de l’Oratoire, il y a 9 parrains dont 6 nominatifs et trois collectifs. Pour l’instant, tous les enfants sont parrainés, mais, nous avons besoin d’augmenter le nombre de parrains collectifs.
Un parrainage collectif est un don libre. Nous demandons toutefois qu’il soit au minimum aligné sur le montant d’un parrainage nominatif, soit €30 par mois. Nous vous proposons de vous mettre en rapport directement avec Fleurette membre de l’Entraide. Vous pouvez la contacter soit en la rencontrant au culte, soit en lui téléphonant (soit en lui envoyant un mail:
Voilà 36 ans que l’Oratoire soutient l’orphelinat qui a connu plusieurs fois des moments difficiles, alors aidez-nous en nous rejoignant pour nous permettre de poursuivre notre engagement.
François Lerch -Parrain collectif-
Assemblée Générale du 30 mars
Les prochaines assemblées générales de l'Eglise et de l’Entraide se tiendront le 30 mars prochain. Nous espérons que vous y participerez. Les documents seront envoyés aux membres inscrits, pour la première fois par mail pour certains, ou pour d'autres par courrier sous forme papier. Autre nouveauté, des bulletins seront à votre disposition le jour de l'assemblée, afin que vous puissiez poser par écrit vos questions avant les débats pour celles et ceux qui n'aiment pas s'exprimer en public, et ainsi exprimer vos idées, suggestions pour la vie de l’Eglise et de l’Entraide.
Comme d'habitude, le dimanche précédent l'assemblée générale, les trésoriers se tiendront, au rez de chaussée du 4 rue de l’Oratoire, à la disposition de celles et ceux qui veulent poser des questions sur les comptes 2013. Mais cette année les trésoriers seront en compagnie des membres de la Commission Travaux. Ils pourront ainsi répondre à vos questions concernant le dossier de rénovation de la sacristie qui a été détaillé dans la Feuille Rose précédente. Cela n'empêchera pas de poser ou reposer des questions le jour de l'assemblée. Nous espérons que vous viendrez même si vous n’êtes pas encore membre car c'est l'expression démocratique de notre communauté qui vit particulièrement ce jour là.
André Ducros